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راجية ظل الرحمن

Jeûner quand sa famille n’est pas musulmane

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السلام عليكم ورحمة الله وبركاته


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Ils sont nés en étant d’une autre confession ou de parents athées. Ils se sont convertis à l’islam comme plusieurs milliers de personnes en France chaque année. Le jeûne, ils le vivent différemment des autres familles. Certains d’entre eux ont accepté de raconter à Zaman leur ramadan.



Convertis à l’islam. Un choix que ces jeunes Français, nés d’une autre confession ou sans, ont fait après mûre réflexion. Non pour transgresser, mais parce qu’ils se sont trouvés au sein de cette religion. Souvent, ils ont commencé leur conversion en observant le jeûne, quatrième pilier de l’islam. «Cela me semblait être la chose qui ne nécessitait pas de connaissances particulières sur l’islam pour l’accomplir», explique Anaïs, une Lyonnaise de 26 ans, convertie depuis six ans.



Le premier ramadan, souvent en cachette


Difficile alors avec les horaires de l’iftar et les habitudes familiales et alimentaires de cacher le jeûne à leurs proches. «Non pas par honte, mais la conversion est un acte personnel, qu’on a déjà du mal à faire accepter à sa famille», indique Anaïs. Au début, ils se débrouillent «pour faire comme si». «Je sortais toute la journée et je rentrais le soir. Mes parents n’en avaient aucune idée. Je me prenais un gros repas à la rupture et le matin, je me réveillais plus tôt, discrètement», note Samir Lima, 24 ans, converti il y a sept ans, et issu d’une famille cap-verdienne et catholique. Une situation qu’a également vécue Anaïs. «Quand j’ai commencé à jeûner, la rupture tombait bien. Ce n’était pas 21h25, comme aujourd’hui, c’était plus vers 20:30. Ma mère rentrant très tard du travail, je reculais l’heure du dîner en discutant avant avec elle. C’était assez facile», plaisante-t-elle.


L’inquiétude des parents


Pour ceux qui en ont parlé dès le début, ce n’était pas plus simple. Si pour Cindy, 24 ans, convertie depuis un an, ce choix a été accepté par sa famille, pour Louise, 24 ans, cela a été «un peu tendu, mes parents n’étaient pas trop d’accord», précise-t-elle. Et puis, «ils ont vu que cela ne s’apparentait pas à du terrorisme ! Ils ont constaté que je m’épanouissais dans cette religion», rajoute-telle. Certains parents comme ceux d’Elise, 22 ans, s’accomodent de ces conversions, y voyant une erreur de jeunesse passagère. «Je sais que ça les dérange que je fasse le ramadan. Ils essaient de faire abstraction de ma conversion en espérant que cela me passera», lâche Elise, 22 ans, convertie depuis un an et demi. José Lima, 63 ans, s’est posé des questions quand son fils Samir et son frère jumeau lui ont appris qu’ils étaient devenus musulmans. «C’est vrai qu’au début l’inquiétude était assez forte. Maintenant ça va», précise-t-il. Et le ramadan ? «Ce n’est pas gênant, on voit la pratique du jeûne un peu partout», note-t-il. Lui comme sa femme achètent de la viande halal et font en sorte qu’il y ait toujours un plat sans porc.


«On fait la différence entre la culture et la religion»


Pour l’iftar, tous s’organisent comme ils le peuvent, contrairement aux familles traditionnelles musulmanes, où la rupture est l’occasion de se rassembler autour du repas. «Quand on est convertie, c’est là qu’on fait vraiment bien la différence entre la culture et la religion. Le soir, cela m’arrivait de manger des pâtes, ce ne sont pas les super repas orientaux qu’on peut retrouver dans certaines familles musulmanes !», explique Elise. La rupture du jeûne se fait seul, l’heure est trop tardive pour que leurs parents les accompagnent. «On ne connaît pas vraiment ce moment familial, pour nous, c’est plus un commandement», souligne Anaïs, qui concède que cette solitude «devient un peu plus difficile à gérer». Mais tous confirment que ce mois sacré est un moment que l’on fait pour soi. «Ça me dérange pas tant que ça d’être seule, c’est une période où je me retrouve avec moi-même», explique Louise.


***



Ils ont un jour prononcé la chahada, ces mots brefs qui valent profession de foi de l’islam : « Je témoigne qu’il n’y a pas d’autre Dieu qu’Allah et que Mahomet est son Prophète. » Ils se rappellent un décor simple : la petite mosquée de Gennevilliers pour Abdel Raouf, car la grande n’existait pas encore ; celle de Melun pour Bilal ; ou une salle de prière du côté du métro Couronnes, à Paris, pour Amin. Ils racontent la présence d’un ami musulman, simple pratiquant, pas forcément d’un imam – « pas d’intermédiaire avec Dieu », dit Amin. Ils répètent cette phrase qu’on leur a dite si vite : « Ça y est, tu es musulman. » Ils dépeignent une religion où il est facile d’entrer. Ils ont alors changé de prénom : Raoul est devenu Abdel Raouf, William est devenu Bilal, David est devenu Amin.


Et, plus ou moins rapidement, ils l’ont annoncé à leurs parents. Abdel Raouf se souvient de son père conciliant : « Tant que tu trouves ton bonheur… » ; de sa mère, fervente catholique, tendue et silencieuse, qui semblait promener au-dessus de sa tête une bulle pensive de bande dessinée dans laquelle son fils apparaissait en terroriste. A sa famille juive, David devenu Amin n’a rien dit tout de suite. Sa mère a remarqué quelque chose de différent. Leurs rapports étaient plus simples, moins tendus. Elle a compris au moment du ramadan. « Tu as changé, je ne suis pas bête, tu t’es fait musulman. » Elle a préféré qu’il n’en parle pas à son père, qui a fini par lire la vérité dans la barbe de son fils qui s’allongeait. Finalement, seuls ses deux frères l’ont très mal pris. Chez Baptiste, le père a sorti des « trucs bêtes »(« Alors, tu vas plus manger de porc ! »), la mère était au bord des larmes lorsqu’il a demandé qu’on l’appelle désormais autrement. « Elle a eu peur que je change, que je ne sois plus le fils qu’elle a eu. » Face à l’émotion de sa mère, Baptiste a expliqué que ce n’était pas obligatoire de changer de prénom. Il est resté Baptiste.« Je ne savais pas qu’on pouvait faire autrement », s’étonne William, devenu Bilal, assis à côté de lui. « Ma mère aussi avait les larmes aux yeux », ajoute-t-il.


***



Jeffrey Lang est un professeur américain en mathématiques, il s’est convertit à l’islam et raconte son histoire dans son livre: » le combat pour la foi », et dernièrement il a publié ses livres: »même les anges demandent »et « le voyage de l’islam vers l’Amérique »



Il nous raconte lui même son histoire:



» c’était une petite chambre, il n’y avait pas de meuble, sauf un tapis rouge , il n’y avait aucune décoration sur ses murs gris, et il y avait aussi une petite fenêtre d’où pénétrait une petite lumière, nous étions tous dans des rangs, moi j’étais dans le troisième rang, je ne connaissais aucun d’eux, nous nous courbions tous dans un mouvement monotone jusqu’à ce que nos fronts touchent la terre; le temps était calme, et une vague de sérénité régnait, j’ai regardé devant moi et une personne nous dirigeait, debout sous la fenêtre, elle portait une tenue blanche…je me suis réveillé de mon sommeil! J’ai vu ce rêve là plusieurs fois durant ces dix dernières années, et je me réveille toujours paisible après ».



A l’université de San Francisco; j’ai fait la connaissance d’un étudiant arabe que j’enseignais, et j’ai noué une bonne relation avec lui, il m’avait offert une copie du Coran, et quand je l’avais lu pour la première fois, j’ai senti comme si c’était le Coran qui « me lisait »!



Et un jour j’ai voulu rendre visite à cet étudiant à la mosquée de l’université, j’ai descendu les escaliers et je me suis trouvé devant la porte. Redoutant d’entrer, je suis donc remonté et j’ai pris une longue respiration, ensuite je suis redescendu et j’ai senti que mes pieds ne pouvaient plus me porter , j’ai posé ma main sur le passe de la porte , et je tremblais, puis je suis remonté une deuxième fois , et je me suis senti vaincu… j’ai pensé à retourner à mon bureau…plusieurs secondes se sont écroulées , des secondes pleines de mystères, des secondes qui m’ont poussé à regarder vers le ciel, et là le combat s’est achevé et j’ai fait une prière vers le ciel:



« Mon Dieu offrez moi la force d’entrer à la mosquée si tel est votre volonté.. »



J’ai descendu les escaliers, j’ai poussé la porte, à l’intérieur j’ai trouvé deux jeunes hommes qui discutaient, ils m’ont salué, et l’un d’eux m’a demandé si je voulais savoir quelque chose sur l’islam? J’ai répondu: « oui, oui……je le veux ». Et après une longue conversation, j’ai montré ma volonté de me convertir à l’islam, l’Imam m’a alors dit: » dit: J’atteste » j’ai répété: « J’atteste », et il dit: « Qu’il n’y a pas de Dieu – je croyais toute ma vie à cette exp

ression – sauf Allah », j’ai répété après lui, et il continua: »et que Mohamed et le prophète de Allah »,je l’ai répété après lui. Lire la suite…




source:halal magazine


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      Mais pourquoi parler si tard ? « Je n’avais pas le recul suffi­sant », avoue l’an­cienne rappeuse. Aujourd’­hui elle semble enfin avoir trouvé la paix, avec sa famille, son entou­rage et sa nouvelle reli­gion, sans pour autant avoir changé : « Mon cœur est le même », déclare Diam’s. La jeune maman est sereine et heureuse. « Je voudrais surtout dire à mes lecteurs que le bonheur existe alors que j’ai si souvent chanté qu’il n’exis­tait pas. » Un beau message de paix.


       

      ***


       

      Extrait:
       
      "J'étais entre deux vies et puis il y a eu une amie, avec qui j'étais à table et qui nous dit "les filles je reviens, je vais prier". A ce moment-là, j'ai ressenti ce besoin de prier. Donc j'ai prié avec elle et ça m'a fait beaucoup de bien."
       
      La religion n'a jamais été une bouée de sauvetage pour vous?
       
      "On a beaucoup fait le lien avec le fait que j'allais mal et ma conversion, mais ce n'était pas ça. Ce n'est pas parce que j'allais mal à ce moment-là, c'était depuis que j'étais toute petite. Je n'étais pas bien, il me manquait quelque chose je le sentais, c'était très fort. Et tout d'un coup vient cette lecture du saint Coran qui bouleverse ma vie, parce que ça me ramenait à toutes ces questions que je me posais. C'était en train de nourrir mon cur je me sentais heureuse comme ça, je sentais que j'allais me convertir à l'Islam, mais je sentais qu'on allait dire que c'était mon truc pour m'en sortir. Alors que ce n'était pas sur un coup de tête."
       
      Vous racontez que vous commencez à aller à la mosquée, vous vous mariez dans la plus grande discrétion et finalement vous cassez une idée reçue que beaucoup de gens avaient, vous étiez convertie à l'Islam bien avant de rencontrer votre mari.
       
      "Exactement, de me dire que ça va se savoir, ça me met les larmes aux yeux. On a tellement tendance à faire passer la femme convertie à l'Islam pour quelqu'un qui n'a aucune autonomie intellectuelle. Ça m'a rendu très triste à l'époque parce que je me suis demandé quelle image les gens ont de tout ça. Les gens n'ont-ils pas conscience qu'une femme qui porte le voile en France a forcément un caractère parce que ce n'est quand même pas facile dans notre pays. () La foi m'habite, elle est dans mon cur () et ça n'engage que moi."
       
       
      En 2009, photos à l'appui, la presse a révélé votre conversion à l'Islam, comment avez-vous vécu ce moment ?
       
      "J'ai été très surprise, j'en ai beaucoup souffert. J'ai été confrontée à l'intolérance des gens. C'est quelque chose qui m'a vraiment marqué. () On a dit que j'étais endoctrinée, que j'étais un danger. Je ne souhaitais pas afficher ma foi sur la place publique et j'ai été profondément touchée par ce qu'ils ont fait. Aujourd'hui je suis musulmane et je suis quelqu'un qui prône la paix. Aucunement tout ce qu'on nous montre à la télévision. (...)





منتدى❤ أخوات طريق الإسلام❤

‏ أخبروهم بالسلاح الخفي القوي الذي لا يُهزم صاحبه ولا يضام خاطره، عدته ومكانه القلب، وجنوده اليقين وحسن الظن بالله، وشهوده وعده حق وقوله حق وهذا أكبر النصر، من صاحب الدعاء ولزم باب العظيم رب العالمين، جبر خاطره في الحين، وأراه الله التمكين، ربنا اغفر لنا وللمؤمنين والمؤمنات وارحم المستضعفات في فلسطين وفي كل مكان ..

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